Au sein d’une famille, le rôle joué par la belle-mère est déterminant. Bien sûr, il est également vrai que très souvent ces grand-mères pleines d’entrain, adorées par leurs petits-enfants, ne sont jamais vues d’un bon œil par leurs belles-filles ou beaux-fils. Et pourtant, sans leur aide, il arrive qu’une famille ne puisse pas s’en sortir. Bryan, l’auteur d’une lettre émouvante adressée à sa belle-mère, qui s’est installée chez lui après la maladie de sa fille, le sait bien.
Voici Sharon, ma belle-mère. Elle m’a appris qu’il est important de travailler dur pour voir quelqu’un pour ce qu’il est et non pour ce que vous attendez. Lorsque j’ai rencontré ma belle-mère pour la première fois, j’ai eu du mal à la comprendre et, après sept ans, je ne la connais toujours pas vraiment. Lorsque ma femme a eu la leucémie à l’âge de 30 ans, lorsqu’on lui a donné 10 % de chance de vivre, lorsque notre monde a été bouleversé et a changé à jamais, Sharon est entrée dans ce rôle très discrètement et fermement.
