Saviez-vous que trois maladies infectieuses sur quatre proviennent du monde animal ? Une étude récente a conclu qu’il s’agissait la d’une preuve qu’au fil des générations, les activités humaines ont favorisé la transmission des agents pathogènes. Cela inclut la manière dont l’Homme a aménagé et exploité les espaces.
Ensuite, les chercheurs ont mené une enquête au moyen de six bases de données contenant au total les informations de 3 883 hôtes vertébrés potentiels pour 5 694 agents pathogènes. Le but était ici d’évaluer les risques pour chaque espèce quant à la possibilité que celles-ci puissent héberger un agent pathogène.
Selon les résultats, le danger est plus important la où les activités humaines envahissent le plus les espaces naturels. Dans ces zones, le nombre d’espèces à risque ainsi que les effectifs appartenant à ces espèces sont plus élevés qu’ailleurs. C’est également le cas du nombre d’agents pathogènes. Au-delà des considérations en lien avec le dérèglement climatique, il semble que stopper l’expansion des activités humaines et protéger les zones naturelles soit plus que jamais une priorité.