De nouvelles mesures montrent à quel point l’évolution actuelle du CO2 atmosphérique est brutale

Des échantillons de glace antarctique ont récemment été analysés avec une précision sans précédent, permettant de mieux comprendre la variabilité naturelle du CO2 à l’échelle séculaire. En particulier, en période interglaciaire. Ces mesures permettent entre autres de mieux contextualiser l’ampleur de la perturbation climatique en cours. Les résultats ont été publiés le 21 août dernier dans la revue Science.

La concentration atmosphérique en dioxyde de carbone (CO2) a constamment varié dans le passé climatique de la Terre. Sans remonter aux lointaines époques géologiques, on peut évoquer les fluctuations glaciaire-interglaciaire des derniers 800 000 ans. Le taux de CO2 passait alors d’une valeur d’environ 180 ppm (parties par million) en phase froide à 280 ppm en phase chaude – et inversement. Des valeurs obtenues via l’analyse des bulles d’air contenues dans les glaces du Groenland et surtout de l’Antarctique.

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