Avec l’avènement de l’urbanisation, une ligne de démarcation claire a été créée entre les villes et les habitats naturels. Voir des animaux sauvages franchir ces frontières était autrefois un événement extrêmement rare. De fait, la plupart de ces animaux avaient tendance à éviter le bruit des villes, le percevant comme un signe évident de danger. Au fil du temps, cependant, les humains ont envahi de nombreux espaces vierges et différentes espèces d’animaux se sont adaptées aux événements, devenant de moins en moins timides et parfois même plus agressives.
Il s’agit d’un processus spontané d’adaptation dont témoignent de nombreuses vidéos sur le web, dans lesquelles des cerfs, des sangliers, des loups et d’autres espèces sauvages pénètrent dans les centres historiques de nombreuses villes. Parmi celles-ci se trouve Fort Valley, en Virginie, où vit Regina Keller. Sa maison borde la George Washington and Jefferson National Forests, une grande zone boisée protégée, où vivent de nombreux animaux sauvages. En raison de cette proximité, elle est habituée aux “visites impromptues” de certains habitants de la réserve et n’est pas trop surprise par certaines rencontres curieuses.
