Un matériau fabriqué à partir de mycélium se présente comme une alternative moins chère et plus durable aux cuirs animal et synthétique. Pour des chercheurs, cette matière dérivée de champignons répond également désormais aux attentes fonctionnelles et esthétiques des consommateurs.
Les humains produisent du cuir animal depuis des milliers d’années. De nos jours, c’est d’ailleurs l’un des sous-produits les plus lucratifs de l’élevage industriel (environ 40% des profits tirés d’un animal). Depuis quelques décennies en revanche, de nombreuses voix s’élèvent contre la production de cette matière pour des raisons éthiques. Le principe est le suivant : porter du cuir, c’est cautionner et subventionner l’élevage de masse. Et, par association, c’est cautionner les conditions d’élevage de ces établissements et les dommages environnementaux qui leurs sont associées.