Dépressions et anticyclones : des systèmes météorologiques plus étonnants qu’on ne pourrait le penser

La diffusion continue de cartes de pression situant les zones dépressionnaires et anticycloniques a rendu ces systèmes si familiers qu’il est facile de penser bien les connaître. Et pourquoi pas, finir par en banaliser le statut. Néanmoins, leur nature physique fondamentale est loin d’être intuitive. Au point qu’elle en fait des phénomènes quelque peu mystérieux, tant la façon dont ils fonctionnent semble échapper au sens commun. Cet article vise à mettre en avant cette complexité souvent insoupçonnée.

Dépressions ou basses pressions, anticyclones ou hautes pressions… Voilà des termes qui reviennent sans cesse dans le discours météorologique. Aussi, chacun sait que les premiers tendent à être accompagnés d’un temps perturbé et les seconds, d’un temps bien plus calme. En effet, les dépressions sont le siège d’un mouvement ascendant favorisant la formation de nuages et de précipitations. A contrario, les anticyclones sont le siège d’un lent mouvement descendant menant à la dissipation des nuages précipitants. Une relation exprimée de façon quasi systématique sur les baromètres grand public.

Lire la suite sur SciencePost