Alors qu’il y a quelques semaines, SpaceX a ajouté de nouveaux satellites à sa constellation Starlink, la société fait face à un sérieux problème. Bien qu’il reste encore beaucoup de satellites à envoyer dans l’espace, une petite partie de ceux déjà présents serait déjà perdue.
Le risque principal reste celui de la collision à haute vitesse. Malheureusement, lorsque des débris font l’objet d’impacts, ceux-ci génèrent nouveaux débris, sources d’un effet domino portant un nom : le syndrome de Kessler. Ainsi, ce problème doit absolument être pris en compte puisque SpaceX a seulement envoyé une petite partie du total des satellites prévus.
Afin d’estimer ces 3 % de satellites déjà en panne, Jonathan McDowell dit s’être basé sur l’observation des mouvements des satellites en question. Il s’agit donc ici d’une estimation et SpaceX ne désire pas communiquer sur le taux de panne de ses appareils. Pour l’astronome, 3 % de perte n’est pas une marche d’échec très importante. Néanmoins, même un taux d’échec jugé raisonnable sera source de nombreux déchets spatiaux.