L’altération des roches par les eaux de pluie, un puits de carbone géologique revu à la baisse

Des mesures de terrain effectuées sur huit grands systèmes fluviaux de la planète indiquent que l’ampleur de la dissolution minérale à l’échelle des temps géologiques – millions d’années – a été surestimée. Aussi, la capture de carbone qui lui est associée est moins efficace qu’évalué précédemment. Un point qui soulève des questions quant à la dynamique du climat à ces échelles de temps.

Toutefois, une étude parue dans la revue PNAS vient remettre en question l’ampleur réelle du phénomène. Plus précisément, l’efficacité de cette pompe serait finalement moindre que ce que l’on pensait jusqu’à présent. Dans leur papier, les chercheurs indiquent ainsi que l’altération moyenne aurait été surestimée de 12 % à 28 %. Les plus grands écarts étant situés au niveau des grands fleuves de zones montagneuses – plateau Tibétain, nord-ouest canadien, etc. Comment expliquer de telles différences ?

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