Philippa Day, 27 ans, avait déjà un équilibre mental assez fragile avant son décès. Suite à de nombreuses dettes, à la réduction de ses prestations de protection sociale et à une demande d’évaluation refusée, elle s’est donnée la mort. C’est du moins ce que revendique sa famille.
En outre, Philippa souffrait d’un diabète de type 1 et avait, pour cette raison, reçu des allocations de subsistance pour personnes handicapées. Mais après avoir fait une demande de paiement d‘indépendance personnelle (la PIP), les aides ont cessé.
Des formulaires n’ont pas été reçus et ses aides financières ont été réduites à une petite allocation de subsistance de 67 euros mensuels. Sa sœur raconte par ailleurs que les mois précédents sa mort, le sujet le plus fréquent de leurs conversations concernait la réclamation de sa PIP et le fait que sa qualité de vie s’était grandement détériorée.