Le Covid-19 pourrait se “cacher” dans le cerveau et provoquer des rechutes

Ainsi, l’équipe de chercheurs aurait découvert que la quantité de virus présente dans le cerveau des souris était 1000 fois plus importante que dans les autres zones du corps. “Les charges virales dans les poumons ont commencé à diminuer après 3 jours mais sont restées élevées dans le cerveau le 5ème et le 6ème jour après l’infection”, peut-on lire sur le site. Un constat qui, rappelons-le, s’applique aux rongeurs, mais qui pourrait, d’après Mukesh Kumar, augmenter les risques de futurs problèmes de santé chez les patients concernés. 

Des signes neurologiques plus importants tels que des AVC et des états confusionnels ont également été recensés chez les patients malades et hospitalisés. Des cas sporadiques parus dans des revues scientifiques ont quant à eux mis en avant des syndromes de Guillain-Barré et d’encéphalites hétérogènes. De ce fait, un registre de manifestations neurologiques liées au Covid-19 impliquant 46 centres en Guadeloupe et en France métropolitaine a été mis en place. Les patients inclus étaient hospitalisés soit pour une atteinte neurologique qui présentait peu de symptômes sur le plan pulmonaire, soit en raison d’une atteinte respiratoire sévère. 

Lire la suite sur SantePlusMag