En Russie, on analyse des virus préhistoriques extraits du pergélisol

Alors que les pandémies pourraient devenir plus fréquentes et plus meurtrières à l’avenir, la solution pourrait-elle nous venir du passé ? C’est en partie ce qu’espère le laboratoire d’État russe Vektor, qui vient d’entamer des recherches sur les virus préhistoriques extraits du pergélisol.

Un pergélisol est un sol qui reste gelé en permanence pendant au moins deux années consécutives. On en retrouve actuellement sur près de 17 % des surfaces terrestres… Mais il y en a de moins en moins. Depuis plusieurs décennies, on observe en effet une dégradation du pergélisol en raison du réchauffement climatique. En conséquence, les chercheurs s’attendent à ce qu’une partie du carbone organique – contenu sous ces sols – soit libérée dans l’atmosphère sous forme de dioxyde de carbone ou de méthane. Toutefois, ce ne sont pas les seules “menaces” qui pourraient émerger.

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