Trop d’arbres en ville, une source d’augmentation des allergies ?

La végétation en ville est bénéfique à différents niveaux. Cela permet par exemple de réduire la pollution atmosphérique ou encore la température en cas de fortes chaleurs. Toutefois, la multiplication des arbres pourrait comporter un risque pour les personnes souffrant d’allergies au pollen.

Nous savons que certaines espèces d’arbres comme l’aulne et le bouleau libèrent des grains de pollen au printemps. Toutefois, une zone d’ombre concerne la concentration de pollen dans l’air ainsi que la variabilité entre les espèces voisines.

Toujours à Montréal, trois espèces représentent 50 % des arbres présents, à savoir l’érable de Norvège, l’érable argenté et le frêne de Pennsylvanie. Rappelons au passage qu’il est plus courant de planter des mâles en ville afin de limiter la production de fruits. Malheureusement, ces derniers représentent une importante source d’allergies saisonnières. Selon les chercheurs, varier les espèces pourrait être une solution intéressante. Multiplier les stations d’échantillonnage du pollen pourrait être également utile puisqu’en raison du réchauffement climatique, la saison des allergies (libération du pollen) pourrait s’allonger.

Lire la suite sur SciencePost