La situation dans les hôpitaux sera de nouveau sous contrôle une fois les 40 ans et plus vaccinés, croit la Dre Amélie Boisclair, intensiviste en zone COVID-19 à l’hôpital Pierre-Le Gardeur, en entrevue à TVA Nouvelles.
Contrairement à la croyance populaire, ce sont des personnes plus jeunes qui aboutissent en soins intensifs à cause de la COVID-19. Ces adultes sont hospitalisés plus longtemps et restent avec plus de conséquences. Mais comme ces personnes ne meurent pas de la maladie, elles n’entrent pas dans les statistiques.
« Une moyenne d’âge de 65 ans, c’est très très jeune [aux soins intensifs]. Ce sont des gens qui sont actifs, plusieurs travaillent encore. On ne les voit pas apparaître dans les statistiques parce qu’ils survivaient, mais après un très long parcours », explique la Dre Boisclair au Québec Matin. Elle dit constater un certain recul des admissions ces dernières semaines, mais que les patients plus jeunes mobilisent beaucoup de ressources.
