âEt le week-end, il se lève avant moi et il nettoie la cuisine !â Jâai dit : âAh oui, ça, câest vraiment horribleâ.
Un peu avant, Marie mâavait raconté que son mari Paul nâavait pas de mauvaises habitudes, et quâil allait à  la piscine tous les matins après avoir déposé leur fille à  lâécole. Il faisait le ménage et il arrosait les plantes. Il a construit leur maison de campagne tout seul. Il était en très bons termes avec la mère de Marie et il disait même : âNous devrions aller rendre visite à  ta maman samedi prochain, nous le lui avons promisâ.
Elle a dit quâil nâavait pas de gros ventre, mais de bons abdos et des épaules larges. Quâil cuisinait tellement bien que Marie ne savait même plus comment faire des Åufs au plat. Quâil était impossible de se fâcher avec lui, car il était toujours calme et posé, et quâil ne sâénervait même pas face aux caprices les plus débiles de Marie. Un jour, ils étaient invités chez des copains. Câétaient des amis proches, et Paul avait lâair de vraiment sâamuser en leur compagnie. Soudainement, Marie a dit : âJe suis fatiguée, je veux rentrer !â Pourtant, cela ne faisait quâune heure quâils étaient arrivés. Paul lui a appelé un taxi. Sur le chemin du retour, elle se disait : âDâaccord, si câest comme ça, dès quâil rentre, je vais lui dire mes quatre vérités ! Il nâa même pas essayé de me retenir, au contraire, il était content de se débarrasser de moi !â Heureusement, que leur fille nâétait pas là , car Marie était prête à  faire un gros scandale. Elle est arrivée à  la maison toute excitée, elle était en colère. Mais en ouvrant la porte, elle a vu que Paul était déjà là -bas. Il lâa accueillie avec un grand sourire, en disant : âJe tâai doublée. Est-ce que tu veux un thé ?âEt cela fait dix ans que Marie vit ce cauchemar.âTu comprends, il est trop parfait. Câest invivable. Il y a trois jours, nous sommes allés dans un resto. La serveuse était vraiment canon, nâimporte quel homme lâaurait suivie du regard, même moi je lâai fait ! Mais lui, il ne regardait que moi. Parfois, je fouille même dans ses poches pour voir sâil nây a pas quelque chose qui pourrait suggérer quâil voit une autre femme. Il y en a plein à  son travail. Mais rien !â