C’est la conclusion d’une étude parue dans The International Journal of Impotence Research, suggérant qu’avoir un gros ventre aurait un impact sur les capacités sexuelles en faisant durant ces moments intimes plus longtemps. Pour parvenir à ce constat, les scientifiques de l’université d’Erciyes se sont intéressés à l’impact de l’obésité sur la dysfonction érectile, et notamment sur l’éjaculation précoce. Ils ont donc interrogé 200 hommes en les séparant en deux groupes : le premier souffrait de cette dysfonction et le second a servi de groupe contrôle. Par la suite, ils ont comparé leur indice de masse corporelle et leur performance sexuelle. Résultat : l’étude a révélé que les participants en surpoids avec des ventres bedonnants et un IMC élevé dans le deuxième groupe duraient plus longtemps que les autres. Les chercheurs expliquent également avoir découvert que les patients souffrant de ces troubles érectiles étaient plus minces que les participants sains du groupe contrôle. En outre, le nombre de patients atteints d’éjaculation prématurée diminuait à mesure que l’indice de masse corporelle augmentait dans le premier groupe. Aussi, la prévalence de l’obésité était moins importante chez les participants souffrant de cette dysfonction sexuelle que dans le groupe contrôle.
