Aux États-Unis, plusieurs études ont tenté d’établir un lien entre l’expérience du racisme et les problèmes de santé. Une certaine tendance se dessine, bien que certains travaux souffrent de la présence de biais pouvant fausser les résultats.
Rappelons que selon la “race”, l’espérance de vie n’est pas la même pour les personnes vivant aux États-Unis. Les personnes noires vivent 75 ans en moyenne, les personnes blanches 79 ans et les hispaniques 82 ans. Par ailleurs, il est question d’un écart sensiblement identique, et ce, même avec la prise en compte des inégalités économiques et en lien avec l’éducation.
Jacquelyn Taylor, directrice du centre de recherches sur les personnes de couleur à l’Université de Columbia (New York) s’est exprimée sur la question. L’intéressée a qualifié le racisme de “micro-agressions accumulées avec le temps” représentant sans aucun doute “une mort lente par un millier de petites coupures”.