Les plantes sont des médicaments naturels, alors pourquoi les médecins ne les prescrivent pas pour soigner les maladies ?

Pour lutter contre l’insomnie, perdre du poids ou soulager des petits maux, la médecine par les plantes offre des remèdes naturels pour traiter des problèmes du quotidien. Qu’elles se présentent sous forme d’infusion, d’huile essentielle ou de comprimés, ces solutions thérapeutiques sont de plus en plus prisées. Et pour cause, leurs effets indésirables sont généralement légers et surviennent principalement en cas de surdosage.

Bien que naturelle, la phytothérapie n’est pas sans risques. Les plantes peuvent d’ailleurs interagir avec d’autres traitements. Si l’automédication peut soulager certains maux bénins, elle est à utiliser avec beaucoup de précaution. Et pour cause, seul un médecin peut établir un diagnostic fiable et vous prescrire un traitement adapté. Et même pour se soigner avec les plantes, il est important de poser un bon diagnostic. Dans le cas contraire, les conséquences peuvent être importantes. Le Dr Paul Goez prend pour exemple un de ses patients qui souffrait d’insuffisance rénale et qui s’est auto soigné avec des asperges, « diurétiques mais contre-indiquées dans sa pathologie », indique le médecin. En France, la pharmacopée recense 400 plantes aux vertus médicinales. Parmi elles, 200 sont encadrées et 148 échappent au contrôle du pharmacien, précise le Figaro. Certaines plantes peuvent donc être toxiques et provoquer des effets indésirables dangereux pour la santé si elles ne sont pas utilisées correctement. 

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