Les vagues de chaleur qui menacent de frapper le continent européen si rien n’est fait pour limiter le réchauffement font pâle figure devant celles annoncées en Afrique du nord et au Moyen-Orient. En effet, les résultats d’une étude récemment parue dans la revue Climate and Atmospheric Science indiquent que les températures maximales pourraient atteindre des valeurs supérieures à 56 °C, voire même dépasser les 60 °C dans certaines localités très urbanisées.
Compte tenu de l’intensité de ces épisodes, les chercheurs parlent de vagues de chaleur ultra-extrêmes. D’une durée pouvant aller jusqu’à quelques semaines, elles devraient notamment survenir en seconde partie de siècle. Ce sont alors plus de 600 millions de personnes qui seraient régulièrement exposées. Or, à de telles températures, l’organisme humain, comme celui de très nombreux animaux, n’est plus facilement capable de réguler son métabolisme et dépend ainsi fortement du refroidissement artificiel (climatisation, etc.). Outre les implications pour l’agriculture, ces canicules constituent donc une menace très sérieuse pour la santé humaine et l’environnement.