Les événements de Beslan, une ville d’Ossétie du Nord, une république autonome de la région du Caucase de la Fédération de Russie, brûlent encore et font pleurer de rage les parents et les proches des victimes qui ont pris part accidentellement à la terrible attaque terroriste contre une école en 2004. Tous les habitants d’Europe de l’Est se souviennent de cet événement tragique, perpétré par un groupe de 32 terroristes, fondamentalistes islamiques et séparatistes tchétchènes, qui ont fait irruption dans l’école numéro 1 de Beslan, entre le 1er et le 3 septembre 2004. Il y a eu au moins 300 victimes, dont de nombreux enfants. C’est l’une des pages les plus noires de l’histoire contemporaine, dont on parle peut-être encore trop peu. Dans un événement aussi tragique, nous pouvons encore trouver une petite lueur d’espoir : une petite fille, qui n’avait que 6 mois à l’époque, a été sauvée par un soldat des forces spéciales russes et aujourd’hui, près de 20 ans après le massacre, elle est heureusement diplômée.
