Pollution à l’ozone : voici l’impact qu’a eu la pandémie en 2020

Le ralentissement économique majeur associé à la pandémie de Covid-19 a été une occasion unique d’évaluer l’impact de nos activités sur la chimie atmosphérique. Récemment, des scientifiques ont quantifié la réponse de l’ozone de basse couche – un polluant notoire – à la baisse des rejets d’oxydes d’azote. Les résultats paraissent dans la revue Science ce 9 juin.

L’ozone est un peu comme le cholestérol : il y a le bon et le mauvais. Situé dans la stratosphère, il forme une couche qui nous protège des ultraviolets durs (UV-B et UV-C) émis par le soleil. À l’inverse, près du sol, il nous expose à sa chimie très active, particulièrement délétère pour la santé des plus fragiles. Ainsi, on estime que chaque année dans le monde, l’ozone de basse couche – aussi appelé ozone troposphérique – est responsable de plusieurs centaines de milliers de décès. Par ailleurs, il constitue un gaz à effet de serre complexe, contribuant au réchauffement global de la planète.

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