Il y a une quinzaine d’années, des médecins britanniques ont étudié le cas d’une personne ayant pris environ 40 000 comprimés d’ecstasy durant près d’une décennie. Au moment de l’étude, l’homme était toujours en vie, mais faisait néanmoins face à de lourdes séquelles.
Lorsque le patient fut admis par les médecins britanniques, il ne consommait plus qu’une seule drogue, à savoir le cannabis. Néanmoins, une réduction de sa consommation de cannabis a permis de réduire de ses attaques de panique. Cela a également conduit à la disparition de ses hallucinations et autres idées paranoïaques.
En pratiquant une IRM, les médecins s’attendaient à observer des anomalies ou lésions cérébrales graves. Il n’en fut rien, signe que le patient était, au vu de sa consommation d’ecstasy et autres drogues, particulièrement chanceux. Par ailleurs, son cerveau ne présentait aucune atrophie (réduction du volume). De plus, n’ayant jamais subi d’overdose, l’homme a véritablement défié la mort. Néanmoins, son cas n’est pas à prendre pour exemple. En effet, la majorité des déficiences multiples en lien avec la consommation extrême d’ecstasy n’ont jamais été inversées.