Impuissance, dysfonction érectile, sécheresse vaginale, frigidité, absence d’orgasme, éjaculation prématurée…les troubles sexuels ne sont pas toujours responsables d’une baisse de libido. Souvent, les mécanismes en jeu sont psychologiques ou relèvent d’habitudes que l’on adopte au quotidien et qui influencent la réponse sexuelle face à une stimulation.
Cité par The Time, Marty Klein, auteur et sexothérapeute met en garde contre l’instrumentalisation du sexe pour évaluer la qualité de sa vie sexuelle. Contrairement aux idées reçues, compter le nombre de rapports au sein du couple ne permettra pas de déterminer si la satisfaction sexuelle est au rendez-vous. “Les gens viennent dans mon bureau et me demandent : ‘Dites-moi à quelle fréquence les gens ont des relations’, mais je ne ferai pas ça”, révèle le médecin. Et pour cause, l’absence de libido ou de rapports fréquents est souvent liée à des raisons parfaitement légitimes comme l’épuisement lié au travail, la gestion des enfants ou les obligations du quotidien, ajoute-t-il.