Pour le psychologue Stephan Valentin, la fessée constitue l’acte de donner un coup sur les fesses mais considère qu’un coup demeure toujours un coup qu’il soit léger ou appuyé. A ce propos, le Dr Gilles Lazimi, coordinateur des campagnes contre les violences ordinaires, ajoute : « Donner une fessée, c’est tenter de faire obéir un enfant par la douleur, la peur et l’humiliation, on parle de fessée, mais il serait plus juste de parler de violences éducatives ordinaires ».
Certains parents visant à contrôler la situation avec des enfants désobéissants, recourent à des peines corporelles, relevant de l’agressivité et des maltraitances. Mettre des claques, donner une bonne gifle ou encore une petite fessée, est désormais interdit et la proposition de loi le stipule. Les droits de l’enfant ont été reconnus par la Convention internationale des droits de l’enfant. Les violences faites aux enfants sont souvent utilisées pour faire obéir un enfant désobéissant. Une sorte de punition qui peut commencer par une claque dans la figure, une petite tape ou des petites tapes même légères et aboutir à une violence quotidienne, voire à des violences physiques plus sévères. Mais les punitions peuvent également être verbales et faire mal comme le fait de crier et d’humilier l’enfant. C’est un système de punition et une sorte de violence considérable envers l’enfant.