Mal à la hanche, aux genoux : comment continuer à bouger ?

Nos hanches et nos genoux sont des structures incroyables qui nous permettent d’être à la fois mobiles et forts sur nos jambes. Les muscles autour de notre bassin constituent la base de la majeure partie des mouvements et permettent de faire le lien entre le haut et le bas du corps. D’un point de vue anatomique, l’articulation de la hanche représente un socle stable sur lequel la colonne s’appuie et sur lequel les fémurs (les os de la cuisse) s’insèrent. Le genou est quant à lui la plus grande et sans doute la plus importante articulation du corps. Il relie les deux os les plus longs de notre squelette (le fémur et le tibia) et leur permet de se déplacer de façon synchrone et distincte. Le genou présente la particularité d’être intensément relié à notre cerveau : les ligaments ainsi que les couches de capsules sont bardés de récepteurs qui relaient, par les voies nerveuses, un flot continu de messages sur la position et la charge exacte de l’articulation. Je vous donne un exemple : imaginezvous en train de marcher sur des rochers pour traverser une rivière. Le terrain est instable et vos genoux doivent en permanence adapter le niveau de stabilité pour vous éviter de tomber. C’est ce qu’on appelle la proprioception. Une bonne proprioception réduit considérablement le risque de vous blesser. Mais bien que le genou soit robuste et puisse absorber le poids exercé par le tronc, les membres supérieurs et la tête grâce aux ménisques (une pression qui peut représenter jusqu’à trois à quatre fois le poids de notre corps !), il demeure vulnérable. Ces deux articulations complexes avec un réseau de muscles, de tendons, de ligaments, d’os et de cartilages possèdent de nombreuses pièces mobiles. Il n’est donc pas surprenant qu’à mesure que nous prenons de l’âge ou que nous nous livrons à une activité intense, nous ressentions parfois des douleurs. Le plus souvent, ces douleurs sont liées à la surcharge de travail qu’on leur impose, à des déséquilibres musculaires, à la position assise prolongée, aux traumatismes et à leurs compensations associées, à la pratique d’une activité sportive unilatérale (où l’on utilise plus un côté que l’autre), aux mauvaises postures quotidiennes ou encore à une structure anatomique modifiée, à notre naissance ou lors des premières années de notre vie…

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