Alors que les crues éclair font la une internationale suite à l’épisode meurtrier qui a frappé l’Allemagne et la Belgique, une étude a récemment montré que les risques encourus avec le changement climatique étaient plus importants qu’on ne le pensait déjà. En cause, des systèmes orageux de moins en moins mobiles à l’échelle du vieux continent. Les résultats paraissent dans la revue Geophysical Research Letters le 30 juin dernier.
Parmi les conséquences associées à la hausse moyenne des températures sur Terre, on retrouve une accélération du cycle hydrologique mondial. Plus précisément, l’évaporation et les précipitations s’intensifient, ce qui conduit à une accentuation simultanée des extrêmes secs et humides. Ainsi, en régime anticyclonique, le déficit hydrique s’installe plus rapidement tandis qu’en régime dépressionnaire, l’eau retourne avec plus de brutalité vers la surface.