Sibérie, Amérique du Nord, Méditerranée… Les feux de forêt s’en sont donné à cœur joie l’été dernier dans l’hémisphère nord. Et tandis que de vastes brasiers concernent toujours l’ouest des États-Unis, les premiers bilans confirment la démesure des incendies survenus ces derniers mois.
« Ce qui est ressorti comme inhabituel, c’est le nombre d’incendies, la taille de la zone dans laquelle ils brûlaient, leur intensité et aussi leur persistance », relate Mark Parrington, chercheur et spécialiste de la question au service européen Copernicus. « Des conditions régionales plus sèches et plus chaudes – provoquées par le réchauffement climatique – augmentent l’inflammabilité et le risque d’incendie de végétation. Cela conduit à des incendies très intenses et à développement rapide. Si les conditions météorologiques locales jouent un rôle dans le comportement réel des incendies, le changement climatique contribue à fournir les environnements idéaux pour les incendies de forêt ».