Le paludisme pourrait être de plus en plus difficile à détecter et à soigner

En Éthiopie, le parasite à l’origine des infections de paludisme a muté. Ce dernier ne produit plus les protéines que les tests de dépistage ciblent habituellement. Or, ces tests sont les plus adaptés aux populations vulnérables, si bien que cette mutation est un problème très préoccupant.

Or, cette évolution du parasite préoccupe, car les tests que l’on déploie depuis une quinzaine d’années dans la région baissent en efficacité. Rappelons tout de même que les campagnes de dépistage ont été très efficientes dans le contrôle du paludisme, une maladie tuant chaque année environ 400 000 personnes dans le monde, dont 70 % sont des enfants de moins de cinq ans. Malheureusement, la mutation du parasite représente une menace majeure concernant la lutte contre la maladie.

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