Le règne animal n’a pas fini de surprendre l’humain. Des chercheurs britanniques ont en effet découvert qu’une sorte de ver hermaphrodite était capable d’une « forme de lactation primitive ». Le but ? Assurer la survie de sa descendance avant de mourir après avoir épuisé sa capacité à s’autoféconder.
« C’est à la fois une forme de lactation primitive, que seuls quelques autres invertébrés ont faite, et une forme de suicide reproductif, les mères vers se sacrifiant pour subvenir aux besoins de la génération suivante », explique David Gems, principal auteur de l’étude.
En effet, les vers n’ayant plus la capacité de s’autoféconder accumulent dans leur propre corps des œufs non fertilisés ainsi qu’un fluide s’apparentant à un genre de lait maternel. Ce lait est le résultat de la fonte des tissus du ver lui-même. Ainsi, ce phénomène lui est tout simplement fatal. Ainsi, avant de succomber, le ver pond ses derniers œufs contenant aussi du lait, dont se nourrissent les larves.