Si rien n’est fait, la température maximale annuelle pourrait gagner plus de 6 °C

De nouveaux travaux viennent préciser notre compréhension des extrêmes de chaleur et de leur évolution avec le changement climatique. Mieux anticiper l’emplacement, la sévérité et la fréquence de ces extrêmes permet de fournir un éclairage toujours plus précis aux plans d’atténuation et d’adaptation climatiques. Les résultats sont récemment parus dans la revue Atmospheric Science Letters.

Dans ce contexte, la sortie de la dernière génération de modèles climatiques (CMIP6) fournit une base d’étude nouvelle et améliorée. En vue de préciser la façon dont les extrêmes chauds évolueront dans le monde au cours des prochaines décennies, des chercheurs ont utilisé quatre modèles ensemblistes de CMIP6 selon trois scénarios d’émissions de gaz à effet de serre. Dans les deux premiers, le réchauffement global est limité à 1,5 °C et 2 °C d’ici à 2100. Dans le troisième, le climat continue à dériver et l’élévation des températures atteint 3 °C.

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