Une équipe d’astronomes annonce avoir observé trente-cinq nouvelles salves d’ondes gravitationnelles, de minuscules ondulations dans le tissu de l’espace-temps. Sur cet échantillon, l’une d’elles interroge toujours les spécialistes.
Pour détecter ces fluctuations, les observatoires utilisent un rayon laser. Ce dernier passe à travers un miroir semi-réfléchissant pour être divisé en deux. Ces deux rayons rebondissent ensuite sur deux autres miroirs qui les renvoient vers un détecteur. En cas de passages d’ondes gravitationnelles, ces deux rayons vont alors fluctuer successivement et se retrouver déphasés au moment de toucher le détecteur final.
Il existe actuellement trois principaux détecteurs d’ondes gravitationnelles dans le monde : les deux installations LIGO aux États-Unis (en Louisiane et dans l’État de Washington) et VIRGO en Italie.