L’IA pour prévoir les extrêmes de chaleur jusqu’à 15 jours à l’avance

Or, en établissant de nouveaux records, ces évènements ont la particularité de repousser les frontières climatologiques connues. Ainsi, il est difficile de les appréhender sur la base des données historiques, aussi nombreuses soient-elles, puisqu’ils sont par définition sans précédent. Le recours aux modèles de climat demande quant à lui de produire de longues simulations afin d’explorer toute la gamme des possibles, ce qui est très coûteux en temps de calcul et en ressources informatiques. Enfin, les modèles eux-mêmes peuvent représenter de façon incorrecte les queues de distributions où résident les évènements les plus extrêmes.

Cela est dû au schéma de télé-connexion lié à la propagation cohérente de larges ondulations du courant-jet aux moyennes et hautes latitudes boréales. Au lieu d’être perçue comme quelque chose d’anormal, la survenue quasi simultanée de plusieurs extrêmes à l’échelle d’un hémisphère est en réalité une signature à laquelle on doit s’attendre compte tenu de la dynamique propre à notre atmosphère.

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