Cultiver des mini-organes viables en laboratoire pourrait ouvrir de nouvelles voies pour appréhender le développement de différentes maladies ou tester de nouveaux traitements. En ce sens, une équipe de chercheurs vient de faire une percée en proposant les organoïdes gastriques les plus avancés à ce jour.
Les cultures cellulaires et autres modèles animaux ont permis de faire des avancées considérables dans le domaine médical. Toutefois, les résultats ne se traduisent pas toujours chez les humains. Un proxy plus proche est celui des organoïdes cultivés en laboratoire. Imaginez de minuscules organes tridimensionnels cultivés à partir de cellules souches.
Pour développer ces mini-estomacs, les chercheurs se sont appuyés sur trois types de cellules. L’équipe a commencé avec des cellules souches pluripotentes humaines. Pour faire simple, ces cellules sont capables d’être reprogrammées dans leur état embryonnaire. À ce stade, les chercheurs peuvent ensuite les inciter à devenir le type de cellule qu’ils souhaitent.