Il y a deux ans, la Chine a posé un atterrisseur sur la Lune dans le but de rapporter les premiers échantillons depuis l’ère Apollo. Sur place, l’analyse des spectres de réflectance de la zone environnante a également permis d’identifier la présence d’eau à hauteur de 120 parties par million en moyenne. C’est une première.
Pour ce faire, l’atterrisseur s’est posé il y a deux ans au nord d’Oceanus Procellarum, considéré comme l’une des zones volcaniques les plus jeunes de la surface de la Lune, avant de rapporter près de deux kilogrammes de roche sur Terre quelques semaines plus tard.
Nous savons depuis longtemps qu’il y a de l’eau sur la Lune, notamment grâce à plusieurs missions orbitales et aux différents échantillons rapportés sur Terre, mais détecter cette matière vitale directement sur place est une première. Selon les mesures prises à l’aide du spectromètre minéralogique lunaire de Chang’e-5, cette eau peut être trouvée jusqu’à 120 parties en moyenne par million dans le nord d’Oceanus Procellarum.