Maux de l’hiver : les remèdes pour se soigner à la maison

Plantes, vitamines, minéraux, produits de la ruche : en cas d’attaque par les microbes de l’hiver, ils peuvent nous aider à surmonter nos troubles et nous éviter d’abuser du paracétamol ou des médicaments « antirhume », dont l’Académie nationale de médecine a rappelé officiellement qu’aucun « n’avait réellement fait preuve d’une grande efficacité » et « pouvait représenter un risque d’effet indésirable ». Quant aux antibiotiques, ils ne sont, comme le rappelle le slogan, « pas automatiques ». Cap sur la méthode douce… mais qui a fait ses preuves !

Adulte, on attrape en moyenne deux ou trois rhumes par an, dus à divers rhinovirus, adénovirus, (plus d’une centaine au total). On en connaît bien les symptômes : nez bouché ou qui coule, éternuements, maux de tête, fatigue voire fièvre (légère à modérée). Selon l’Académie nationale de médecine, mieux vaut éviter les vasoconstricteurs (aux effets indésirables) ou les corticoïdes (inadaptés), et le magazine indépendant Prescrire a même noté la plupart des produits d’automédication « antirhume » sur la liste des substances à proscrire. Les complications étant rares, on prend son mal en patience et on s’efforce d’atténuer les symptômes. Pour déboucher le nez, on fait un lavage trois fois par jour avec un spray hypertonique ou d’eau de mer, suivi d’une inhalation d’huile essentielle de niaouli (3 à 5 gouttes) diluée dans un bol d’eau frémissante et non bouillante (les vapeurs ne doivent pas brûler), pendant 5 à 10 minutes (deux fois par jour). Ensuite, on reste au chaud au moins une heure, car les muqueuses sont dilatées, donc plus sensibles au froid. On se mouche vert ? Pas d’affolement, ce n’est pas forcément une surinfection bactérienne nécessitant des antibiotiques (toujours selon l’Académie nationale de médecine). On se sent à plat ? On prend de l’échinacée pourpre, aux effets anti virus respiratoires prouvés, en teinture mère, pour réduire la durée et la gravité des symptômes : 3 à 4 ml, trois fois par jour. Également efficace (reconnue par l’O.M.S.), l’andrographis (ou chirette verte), en extrait de plante entière (1 200 mg par jour, pendant dix jours).

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