Une étude allemande et israélienne récente a inclus les jeux vidéo ainsi que l’imagerie cérébrale afin de différencier les biais neurologiques de la solitude et de l’anxiété sociale. Le but était de démontrer que contrairement à aujourd’hui, ces deux états devraient faire l’objet d’un traitement différent.
Ainsi, l’étude montre qu’une réactivité émotionnelle faussée face aux événements négatifs caractérise la solitude. En revanche, l’évitement concerne davantage l’anxiété sociale. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont analysé le comportement d’individus atteints de solitude et d’anxiété sociale à différents niveaux dans le cadre d’une séance de jeu vidéo. Les participants pouvaient choisir de parier de manière sûre sur leur victoire et gagner une petite somme d’argent ou faire un pari bien plus risqué pouvant leur faire gagner une somme bien plus conséquente. Ensuite, les volontaires devaient visionner une vidéo mettant en scène un humain virtuel content ou mécontent en cas de victoire ou de défaite.