Comme les humains, les chimpanzés tiennent compte de l’intention

Les jugements d’actes répréhensibles chez les humains dépendent souvent d’une évaluation visant à déterminer l’intention du ou des auteurs. Deux études publiées dans la revue Biology Letters suggèrent que les chimpanzés sont également parfois capables de juger l’intention d’autrui après avoir subi un tort.

L’expression « c’est l’intention qui compte » utilisée en langage courant se réfère à une notion d’indulgence. Les inhibiteurs classiques du libre choix sont la contrainte (avoir les mains liées par exemple) et l’ignorance (ignorer l’existence d’une alternative). Cela dit, considérer l’intention d’autrui avant de juger d’un acte implique la maîtrise de la théorie de l’esprit qui désigne en sciences cognitives l’aptitude permettant d’attribuer des états mentaux inobservables à soi-même ou à d’autres individus. Nous savons que les humains en sont capables, mais qu’en est-il pour d’autres espèces animales ?

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