L’impression 3D pour aider à la transformation du peroxyde d’hydrogène en carburant pour l’aérospatial

Un étudiant en doctorat néo-zélandais est à l’origine d’un projet qui associe l’impression 3D et le domaine de l’aérospatial. Il utilise en effet le peroxyde d’hydrogène concentré en qualité d’agent de propulsion pour certaines fusées. Afin d’obtenir les formes souhaitées, l’étudiant a estimé que seule la fabrication additive était possible.

Étudiant à l’Université de Canterbury (Nouvelle-Zélande), Simon Reid a en effet choisi le peroxyde d’hydrogène que l’on utilise beaucoup comme agent de blanchiment. Or, ce composé se trouve déjà dans le secteur de l’aérospatial, permettant aussi de générer la poussée des moteurs de fusées. Néanmoins, il nécessite l’utilisation d’un catalyseur.

La plupart du temps, on cherche à décomposer le peroxyde d’hydrogène et obtenir un gaz énergétique plus rapidement avec des catalyseurs fabriqués en métal précieux. Simon Reid rappelle que ce procédé implique de faire passer du peroxyde d’hydrogène liquide sur un lit catalytique afin d’obtenir une dissociation de la molécule en eau et en oxygène. Cette même dissociation va alors générer la quantité d’énergie et de chaleur désirée.

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