Les chimpanzés femelles préfèrent éviter les humains

Selon une étude, la structure sociale des chimpanzés présente une flexibilité partielle en réponse au risque anthropique. Les femelles seraient en effet moins susceptibles que les mâles de s’approcher des villages et des terres agricoles utilisées par les humains.

Les grandes espèces animales sont plus susceptibles de survivre aux changements environnementaux rapides induits par l’Homme, à condition de développer des niveaux élevés de flexibilité comportementale. L’examen de ces réponses, notamment chez les espèces évoluant en groupes sociaux liés, a permis de déterminer la résilience de ces espèces aux activités humaines.

Dans le cadre d’une étude, une équipe s’est intéressée aux comportements des chimpanzés face aux risques présentés par un paysage modifié par l’Homme à Bulindi, en Ouganda. Cette recherche, effectuée par l’Université d’Exeter et le Bulindi Chimpanzee and Community Project, Ouganda, est la première à examiner comment un paysage dominé par l’Homme affecte la vie sociale des chimpanzés.

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