Nous savons que les céphalopodes utilisent des abris artificiels depuis des décennies, mais ce phénomène semble en augmentation. Malgré tous les effets positifs possibles, l’utilisation de cette litière humaine comme abri pourrait avoir des implications négatives.
Pendant des années, plongeurs et scientifiques ont observé des céphalopodes pondant leurs œufs sur du plastique ou des filets de pêche abandonnés. Certains ont même été observés en train d’utiliser des bouteilles en verre, des pots en céramique et autres canettes rouillées pour s’abriter.
Dans le cadre de récents travaux, des biologistes marins de l’Université fédérale de Rio Grande, au Brésil, ont tenté d’élucider les interactions des poulpes avec les déchets marins en identifiant les types d’interactions et les espèces et régions affectées. Pour ce faire, ils ont analysé 261 images sous-marines à partir des archives de la « science citoyenne ». Certaines images ont également été fournies par des scientifiques et des instituts de recherche marine.