Une étude identifie une limite technique à la géo-ingénierie solaire

La Terre s’est déjà réchauffée d’un peu plus de 1 °C en moyenne globale depuis le début de la révolution industrielle. Afin de limiter l’envolée des températures et de ne pas voir le seuil symbolique des 2 °C voler en éclats, certains chercheurs mettent en avant des moyens d’action pour le moins controversés.

L’un d’eux vise à refroidir artificiellement la Terre en injectant de façon continue des particules de soufre dans la stratosphère. En effet, la planète réfléchirait alors une fraction plus importante du rayonnement solaire incident. Le but est ici d’arriver à un équilibre permettant de compenser l’augmentation des températures.

« Il y a un plafond dans le ciel au-dessus duquel les avions traditionnels ne peuvent pas fonctionner, et les vingt-cinq kilomètres se trouvent au-dessus », rapporte à ce titre Wake Smith, auteur principal de l’étude. Aussi, non seulement les milliers de vols nécessaires au maintien de la couche d’aérosols sulfatés reviendraient extrêmement cher, mais il serait impossible de garantir la bonne tenue des opérations, la sécurité de l’équipage ou encore celle des habitants restés en surface.

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