Une nouvelle série d’expéditions visera à séquencer l’ADN de milliers d’organismes évoluant dans et autour de l’épave du Titanic. Cette étude nous donnera une vision entièrement nouvelle de cet habitat unique en son genre tout en ajoutant considérablement aux ensembles de données partagées sur l’ADN des eaux profondes.
Des microbes rongent en effet le fer de l’épave elle-même, créant ainsi des rusticles, autrement dit une forme de métal beaucoup plus fragile à l’apparence de stalactites. Au fil du temps, la matière se dissout en morceaux de plus en plus petits et finit par être emportée par les courants océaniques.
« La zone de détérioration la plus choquante était le côté tribord où se trouvaient les quartiers des officiers« , expliquait à l’époque l’historien du Titanic Parks Stephenson dans un communiqué. « La baignoire du capitaine (une image connue) a maintenant disparu. Tout le trou du pont de ce côté est en train de s’effondrer en emportant avec lui les cabines. Et la détérioration continuera de progresser« .