L’ozone a joué un rôle inattendu dans le réchauffement de l’océan austral

L’ozone est un peu comme le cholestérol : il y a le bon et le mauvais. Le premier se situe dans la stratosphère et forme la couche d’ozone, un bouclier protecteur contre les ultraviolets nocifs émis par le Soleil. Le second se trouve à la surface de la Terre et dégrade fortement la qualité de l’air lors des pics de pollution. Dans les deux cas, la molécule impliquée (O3) reste cependant la même.

De nouveaux travaux ont montré que les changements d’ozone induits par les transports et nos activités industrielles expliquaient jusqu’à un tiers du réchauffement océanique survenu autour de l’Antarctique depuis le milieu du vingtième siècle. En effet, la hausse des concentrations en basse atmosphère associée à leur diminution en stratosphère a ralenti la perte d’énergie vers l’espace et augmenté sa capture par l’océan.

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