Selon un nouveau rapport de cas, au Royaume-Uni, un homme aurait été infecté par le COVID-19 pendant 505 jours, soit plus de seize mois. Ce patient, depuis décédé, était immunodéprimé. Les chercheurs soulignent l’importance d’étudier ce genre de cas, ces infections longue durée pouvant favoriser l’émergence de nouveaux variants.
Bien que de telles infections prolongées au COVID-19 soient rares, les chercheurs soulignent l’importance de les étudier, car elles pourraient donner lieu à de nouveaux variants du SRAS-CoV-2. Une infection longue donne en effet plus de temps au virus de développer des mutations susceptibles d’échapper au système immunitaire.
Chez cinq de ces neuf patients, le virus avait effectivement développé au moins l’une de ces mutations.