De nouvelles données ont conduit à revoir à la baisse l’effet fertilisant du dioxyde de carbone (CO2) sur la végétation tropicale. Ces résultats s’inscrivent dans la continuité des travaux précédents et montrent que la disponibilité en eau et l’activité des feux de forêt sont des facteurs plus déterminants dans l’évolution du couvert forestier. L’étude a été publiée ce 5 mai dans la revue Science.
L’augmentation de la concentration atmosphérique en dioxyde de carbone tend à fertiliser la végétation, un peu comme dans une serre agricole, et à stimuler la croissance et l’expansion du couvert forestier. Cet effet tout particulièrement présent en région tropicale accélère ainsi la capture du carbone par photosynthèse et compense en partie les émissions anthropiques.