Variole du singe : les scientifiques sont en alerte, mais ne paniquent pas

Plus de cent vingt cas confirmés ou suspects de variole du singe ont été signalés dans au moins une douzaine de pays non africains la semaine dernière. L’émergence surprise de ce virus hors des frontières continentales habituelles interroge les chercheurs qui soupçonnent une propagation silencieuse. Mais faut-il pour autant s’alarmer ?

Détectée pour la première fois chez des singes de laboratoire en 1958, on pense que la variole du singe se transmet des animaux sauvages (tels que les rongeurs) aux humains. Au cours d’une année moyenne, quelques milliers de cas surviennent en Afrique, généralement dans les parties occidentale et centrale du continent.

Jusqu’à présent, les cas enregistrés en dehors de ces frontières se sont limités à une poignée associés à des voyages en Afrique ou à l’importation d’animaux infectés. Le nombre de cas détectés depuis plusieurs jours dans le reste du monde (plus de 120 au 20 mai dans au moins douze pays hors Afrique) met donc les scientifiques en état d’alerte.

Lire la suite sur SciencePost