Comment évolue la quantité de chaleur piégée par les gaz à effet de serre ?

À cette élévation de 49 %, le dioxyde de carbone (CO2) contribue pour 80 %, le protoxyde d’azote (N2O) pour 7,6 % et le méthane (CH4) pour 6,3 %. Les composés parentés aux chlorofluorocarbures (HCFCs, HFCs) cochent quant à eux les 6 % restants. On rappelle à ce titre que le CO2, le CH4 et le N2O sont respectivement passés d’une concentration préindustrielle de 278 ppm, 722 ppb et 270 ppb à 414,7 ppm, 1895,7 ppb et 335 ppb en 2021. En termes d’augmentation, le méthane se démarque tout particulièrement avec un contenu atmosphérique multiplié par plus de 2,5.

« Nous devons absolument cibler les émissions de méthane d’origine humaine, en particulier celles provenant de combustibles fossiles, car il est technologiquement possible de les contrôler », rapporte Xin Lan, scientifique au Global Monitoring Laboratory. Toutefois, « si les zones humides émettent plus de méthane à cause du réchauffement et des changements dans les précipitations mondiales causées par l’augmentation des niveaux de CO2, c’est quelque chose que nous ne pouvons pas contrôler directement, et ce serait très préoccupant », reconnaît le chercheur.

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