Une équipe de chercheurs annonce avoir identifié les traces de plusieurs milliers d’insectes dans quelques dizaines de sachets de thé seulement. L’analyse de cet ADN environnemental (ADNe) pourrait permettre une meilleure biosurveillance des communautés d’arthropodes à l’avenir.
Les arthropodes, le groupe animal le plus diversifié, sont au cœur de la fonction des écosystèmes. La surveillance de ces communautés est donc importante pour comprendre leur diversité et leurs interactions. À la lumière des récents rapports sur le déclin des insectes, elle devient même essentielle.
Les arthropodes sont souvent suivis par des « échantillonnages passifs », par exemple avec des pièges à fosse. Cependant, de telles méthodes présentent des inconvénients, notamment le fait de ne capturer souvent qu’un sous-ensemble de la diversité souhaitée. De plus, le piégeage passif est généralement mortel et ne fournit aucune information sur les interactions arthropodes-plantes. Or, ces dernières sont essentielles pour comprendre l’écologie et déduire les conséquences des pertes ou des invasions d’espèces.