Variole du singe : le virus aurait subi une “évolution accélérée”

Une étude génétique récente suggère que le virus de la variole du singe a muté à un rythme beaucoup plus rapide que prévu, essuyant probablement une période « d’évolution accélérée ». Comme expliquer un tel phénomène ?

L’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France a signalé ce week-end un premier cas confirmé de variole du singe chez un enfant de la région. Jusqu’alors, le virus n’avait touché que des adultes. Le dernier bilan fait état de 330 cas confirmés d’infection en France. Plus largement, le virus aurait infecté plus de 3 500 personnes dans 48 pays depuis sa détection hors d’Afrique en mai dernier.

Historiquement, la variole du singe se transmet par contact cutané étroit avec des lésions cutanées ouvertes, du matériel contaminé, des fluides corporels ou des gouttelettes respiratoires projetées. Cependant, la vitesse à laquelle cet agent pathogène semble se propager suggère que celui-ci infecte peut-être ses hôtes un peu différemment. Certains spécialistes ont alors suggéré que de nouvelles mutations pourraient être une cause possible.

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