Si le lien entre la rapidité des changements climatiques et l’extinction d’espèces végétales ou animales n’est plus à démontrer, la quantification précise de cette relation reste un sujet de recherche, en particulier dans le contexte actuel marqué par un réchauffement fulgurant du climat à l’échelle globale.
Les travaux du professeur Kunio Kaiho jettent un nouvel éclairage sur cette relation durant la période du Phanérozoïque, autrement dit sur les 540 derniers millions d’années. Le chercheur a montré que les taux d’extinctions des invertébrés pour le domaine océanique et des tétrapodes pour le domaine continental étaient effectivement corrélés aux variations de la température moyenne du globe, qu’il s’agisse d’un refroidissement ou bien d’un réchauffement.