Pour la première fois, des chercheurs ont modifié le groupe sanguin d’un rein

C’est une exclusivité mondiale : deux chercheurs anglo-saxons, le professeur Mike Nicholson et la doctorante Serena MacMillan, ont réussi à transformer le groupe sanguin du rein d’un donneur en un autre. Qui plus est, le groupe sanguin final en question est celui de type O universel. À l’heure où les pathologies rénales sévères sont traitées soit par la dialyse, soit par la greffe naturellement compatible, cette découverte augmente l’espoir de recevoir rapidement un organe fonctionnel chez les malades.

Le temps d’acquisition d’un rein viable en bonne santé demeure une sérieuse contrainte aléatoire. Un tiers des patients connaissent une transplantation lors de la première année, un second tiers dans les trois années suivant la demande. Pour le reste, l’attente peut se prolonger bien au-delà et sembler s’éterniser si bien qu’au bout du compte, les dialyses se succèdent tout en amenuisant l’optimisme d’obtenir un nouvel organe en état de fonctionnement. De plus, ces traitements invasifs d’épuration du sang permettent certes de vivre plus longtemps et d’atténuer les risques pathologiques, mais ils ne constituent en rien un remède concret.

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